
M.Salmane a indiqué, à cette occasion, que son département a mis en œuvre un programme d’intervention en faveur de ces quartiers en focalisant sur la mise en place des réseaux de l’eau potable et de l’assainissement.
Selon lui, ce programme prévoit la mise en place d’équipements collectifs, la création de 66 espaces multidisciplinaires et de 42 espaces industriels, artisanaux et de loisirs destinés à créer des sources de vie en faveur des habitants.
Le ministère de l’équipement a entamé l’élaboration d’études concernant la création d’agences régionales d’urbanisme et d’une stratégie nationale pour l’habitat, l’objectif étant de développer et de moderniser l’habitat en Tunisie, a encore annoncé le ministre.
Il a estimé que « le coût de réhabilitation des quartiers demeure élevé et dépasse largement les coûts de construction d’un seul quartier selon un modèle d’aménagement urbain bien déterminé ».
La responsable à l’Unité de réalisation des programmes au ministère de l’Equipement, Amel Lassoued, a déclaré à l’agence TAP, que « le nombre des bénéficiaires de l’opération d’éradiction et de remplacement des logements rudimentaires et des opérations de restauration ou d’extension (première composante du programme spécifique aux logements sociaux), a atteint 8202 personnes dans toutes les régions du pays. Le coût de ces interventions s’élève à 171 MD, a-t-elle dit. « Parmi les bénéficiaires, 6093 personnes vont bénéficier d’interventions d’éradication et de remplacements de logements sur place, moyennant un coût global de 43 MD », a-t-elle encore déclaré à TAP.
La responsable a affirmé que 123 mille candidats ont été recensés partout dans le pays pour bénéficier de logements sociaux, ajoutant que les commissions régionales œuvrent actuellement, à vérifier l’exactitude des données contenues dans les demandes de candidature.
Pour sa part, Néjib Snoussi, directeur général de l’habitat, a estimé, dans son intervention, que le secteur des BTP (bâtiment et travaux publics) en Tunisie devrait respecter davantage la propreté de l’environnement, en focalisant sur les bâtiments économes d’énergie et à moindre coût.
Il est également nécessaire, d’après lui, d’assurer la cohérence entre les constructions et les réseaux routiers pour faciliter la circulation.
Source : TAP
Tweet |
|