
Dans ce site que vous pouvez consulter en arabe ou en français, il y a même une carte qui vous aidera à vous situer. Et si jamais la promenade virtuelle ne vous suffit pas, ou vous donne envie de toucher les murs aux empreintes du passé et de sentir l’odeur des plantes grasses, du jasmin, de l’eau de rose, du pain chaud, du cuir ou du henné, vous êtes on ne peut plus fixés.
Jamila Binous a toujours pris plaisir à partager ses connaissances. C’est au sein de l’Association de la sauvegarde de la Médina qu’elle mène une brillante carrière, dans la recherche, en tant que chargée des études, puis à la direction du département des sciences humaines. Elle est actuellement chargée de mission auprès de l’Unesco, coauteur de la Charte internationale des villes historiques et membre de l’ONG «Musées sans frontières». Passionnée par la Médina, son histoire et ses secrets, elle a toujours œuvré pour sa réhabilitation et la mise en valeur de ses richesses. On parle beaucoup de ses walking tours, ces belles promenades à pied qu’elle organise pour ceux qui veulent voyager dans le temps, découvrir ou en savoir plus sur la vieille ville.
Cela dit, la plume de l’historienne a déjà rencontré l’objectif du photographe dans des ouvrages, tels que Ifriqiya, Maisons de la Médina d’Achraf éditions, et Confidences de Tunisie. Considéré comme l’un des premiers professionnels, Salah Jabeur se spécialise dans la photographie publicitaire et industrielle, et dans les reportages thématiques et touristiques. Avec l’avènement de l’Internet, il a appris à réaliser des visites virtuelles. Le projet du site web «médinatunis» lui a pris deux ans de repérage pour imprégner son objectif de ces multiples trésors du patrimoine.
Crée enfin grâce au soutien de l’Alecso (Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences) et réalisé par les Editions Fil, jeune maison spécialisée dans les livres d’art et le contenu web, le site est accessible à l’adresse suivante : www.medinatunis.com, et la porte est ouverte sur ces lieux uniques classés au patrimoine mondial de l’Unesco.
Source : La Presse
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