L’amélioration de la qualité de la vie dans les villes a toujours été une équation difficile à résoudre dans les pays de la région MENA, vu le nombre d’intervenants sur le sujet, les différentes atteintes à l’environnement, l’absence de politique urbanistique claire et prospective incluant un modèle de développement durable, et la faiblesse de la contribution citadine à travers la société civile. Devant ces défis, l’urgence d’une vraie politique de développement durable se fait de plus en plus sentir, d’autant plus que plusieurs pays de la région connaissent depuis quelques années de profonds changements politiques et sociaux qui ont entrainé, dans le sillage d’une certaine démocratisation de la vie politique, une aggravation de la situation environnementale des cités.
Cette conférence, organisée conjointement par la « Friedrich Ebert Stiftung », la « Technische Universitaet Berlin » et l’ «Association des Tunisiens Diplômés de l’Université Technique de Berlin», qui se veut une contribution et une sensibilisation à l’importance de la gestion citoyenne et démocratique des villes et notamment des espaces publics, se propose en réunissant des experts, des universitaires et des gestionnaires opérant et assumant des responsabilités dans les domaines de l’environnement, du transport public ou de la gestion municipale des villes de la région ( Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Liban, Jordanie ) et de l’Allemagne, de faire l’état des lieux, de définir les problématiques auxquelles sont confrontées nos cités, ainsi que les solutions à envisager pour en faire des « smart cities « .
Les conférenciers et les participants invités à cette rencontre présenteront et échangeront leurs expériences respectives. Les contacts entre les différents intervenants nationaux et régionaux aideront les experts, les techniciens, les universitaires, les élus et autres associations à mieux appréhender des solutions concrètes pouvant contribuer à la résolution des problèmes de nos villes (développement anarchique, pollution, transport public inefficace et chaotique … ). La société civile et les ONG s’impliqueront davantage par la présentation volontariste de concepts et de solutions à des problèmes concrets vécus par leurs cités, dans le cadre d’une approche » Bottom – Up » plus efficace, à la faveur d’une meilleure prise en compte des problèmes réels vécus par les citoyens, ouvrant ainsi la porte à une planification locale prospective et participative nécessaire pour un développement durable des cités de la région .
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