En marge de la journée mondiale de l’architecture 2014 sous le thème : « Des villes saines, des villes heureuses », la revue Archibat et le Bureau Veritas en partenariat avec la direction générale des bâtiments civils du Ministère de l’Equipement de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable et l’Association Tunisienne des Urbanistes, ont organisé le 16 octobre 2014 une rencontre ouverte par M. Mounir Majdoub, secrétaire d’Etat à l’Environnement.
Le thème choisi par l’UIA (Union Internationale des Architectes) pour la journée mondiale de l’architecture 2014, nous met dans le vif du sujet pour les villes d’aujourd’hui avec l’urbanisation galopante que connait la planète. Le contrat minimum d’une ville avec ses citoyens est celui de leur offrir la sécurité, la bonne santé et le bonheur de vivre. Une ville qui expose ses habitants aux dangers serait insupportable à vivre et favoriserait l’enfermement, l’individualisme et le chacun pour soi, synonymes d’instabilité et d’insécurité.
Du point de vue de l’architecte, l’UIA a retenu trois missions essentielles dans le cadre de cette thématique :
- Comment l’architecte peut-il intervenir pour faire vivre les villes, leur insuffler de l’énergie et de la vitalité, soigner les désordres et accompagner la croissance.
- Comment développer une conception vertueuse dans les domaines de l’énergie, de la mise en œuvre et des matériaux.
- Comment concevoir des espaces sains, favorables à l’épanouissement, à la santé et la qualité de vie des citadins.
L’architecte qui voit ses missions s’amenuiser avec la spécialisation à outrance des différents acteurs du cadre bâti, n’est pas actuellement bien formé et outillé pour affronter les défis de la ville contemporaine. A l’ère de la durabilité la mission de l’architecte ne doit pas s’arrêter à la livraison du bâtiment mais elle doit concerner l’ensemble des interconnexions entre la construction et son environnement pendant toute sa durée de vie. La prolifération des intervenants met l’architecte au centre de la problématique de la construction durable pour assumer pleinement sa fonction de « chef d’orchestre » qu’il a de plus en plus du mal à assurer.
Il faudrait repenser la formation et la nature de l’intervention de l’architecte pour s’adapter aux défis du développement durable qui ne peut plus être ignoré au risque d’exposer les villes et leurs citoyens à des dangers immédiats et futurs.
Revendiquer des villes saines et des villes heureuses n’est pas un luxe mais un droit de tout citoyen ; et cette vision met l’architecte devant ses responsabilités dans la conception du milieu urbain. Une ville saine doit assurer la sécurité du citoyen, préserver sa santé en lui offrant un environnement sain et des espaces viables, « cultiver son corps » en offrant des équipements de sport et d’hygiène et « stimuler son esprit » en prévoyant les lieux culturels et de divertissements adéquats.
Les villes tunisiennes, si elles ont atteint certains objectifs dans ce sens tel que la généralisation du réseau d’assainissement et la distribution de l’eau potable et de l’électricité, manquent cruellement d’équipements socio-collectifs et n’arrivent pas à préserver l’environnement et diminuer les niveaux de pollution. Une ville heureuse est une ville qui rend ses citoyens heureux et fiers d’y vivre. Des enquêtes dans les pays avancés ont été menées pour mesurer le bonheur des gens dans leur ville et déterminer ainsi un indice de bonheur de la ville.
Les questions posées relèvent du bon sens et abordent, sans exclusive, les sujets suivants :
- L’existence de lieux paisibles (parcs, promenades, squares, …)
- Le taux de bruit, de pollution et de stress
- L’offre de lieux pour enfants (jardins, jeux, parcs, …)
- La persistance des services rendus entre voisins (liens de sociabilité)
- L’aptitude de ville à favoriser les rencontres (lieux adéquats, équipements, …)
- La satisfaction des citoyens quant à l’administration de leur ville
- La facilité des déplacements
- L’existence de lieux de convivialité à proximité du domicile (cafés, salon de thé, centre culturel, bistrot, …)
- L’intégration des personnes âgées, des handicapés et des pauvres de façon à ce qu’aucun citoyen ne se sente exclu de la ville
- L’accès à la nature à une distance acceptable
- La sécurité des déplacements surtout de nuit
Les questionnaires se terminent souvent par la question sur la fierté du citoyen d’habiter sa ville ou s’il aimerait habiter dans une autre ville.
Ces enjeux constituent une plateforme pour l’action des autorités publiques d’un côté, qu’elles soient nationales ou décentralisées, et les architectes, urbanistes et autres professionnels intervenant dans la ville aujourd’hui. Au-delà de la dimension technique de l’action publique ou technique, l’objectif de la ville saine et heureuse, même s’il est difficile à quantifier et à cerner, doit figurer comme un trait commun de l’intervention dans nos villes, quelle que soit l’échelle spatiale d’intervention ou l’appartenance thématique ou sectorielle de l’action.
Retours de la rencontre
La rencontre s’est focalisée sur les enjeux du développement durable en Tunisie. Elle a visé deux échelles de débat, la première, urbaine, a intéressé les processus de planification et de gouvernance urbaine, et la deuxième, architecturale, a considéré la notion d’architecture éco-responsable et a focalisé sur les certifications internationales.
Dans son mot d’ouverture, Monsieur le secrétaire d’Etat à l’environnement a voulu partager avec l’assistance quelques idées en relevant que la ville est la finalité de toute action de développement et de bien être des humains. Il a exposé très brièvement les actions entreprises en Tunisie par la politique de réhabilitation des quartiers et de l’habitat insalubres qui a contribué à la réduction drastique de la misère urbaine et par la promulgation en 1994 du Code de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme (CATU) qui a défini les grandes lignes du système d’aménagement du territoire et du développement urbain en Tunisie.
Il a soulevé l’importance des défis d’aujourd’hui tant la demande urbaine demeure très importante, les ressources, surtout foncières, deviennent rares et les outils de planification (PAU, PAD, …) n’ont pas produit l’effet escompté.
Pour cela et après la révolution il prône l’exigence d’une démocratie participative prévue dans la constitution de janvier 2014, la construction d’une manière plus respectueuse de l’environnement, l’engagement des professionnels pour travailler et faire pression sur le pouvoir public en faisant le lien entre le citoyen et l’administration.
Il a conclu que compte tenu du retard pris après la révolution il ne faudrait pas perdre plus de temps pour organiser les élections municipales afin de prendre en charge le devenir de nos villes et mettre en place des responsables redevables auprès de leurs citoyens.
Une politique territoriale éco-responsable
En Tunisie le secteur du bâtiment représente un des plus gros consommateurs d’énergie puisqu’il est responsable de 26% de la consommation totale. Il représente à ce titre un enjeu environnemental primordial. Conscientes de cet enjeu les autorités Tunisiennes ont mis en place plusieurs institutions spécialisées et révisé en 1994 le Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme (Catu) en y introduisant des dispositions visant, notamment, une meilleure intégration de la dimension environnementale dans la planification territoriale et urbaine. En dépit de ce volontarisme politique notoire les bilans thématiques font apparaître des déficiences. Les principes de la gouvernance territoriale n’ont pas été suffisamment pris en compte dans le Catu. La faiblesse des moyens techniques et financiers des villes tunisiennes ne leur ont pas permis de conduire des politiques locales garantissant le respect de l’environnement, l’amélioration de la qualité de la vie et la participation citoyenne.
Si la révolution du 14 janvier 2011 a mis en exergue le problème des disparités régionales et ravivé les revendications pour une plus grande participation des habitants aux processus décisionnels locaux des principes avant-gardistes en matière de décentralisation, de gouvernance urbaine démocratique et de droit environnemental sont inscrits dans la nouvelle constitution, le contexte postrévolutionnaire a favorisé les dysfonctionnements dans les institutions et a conduit à une dégradation de la situation.
Parallèlement, durant les quatre dernières années, des expérimentations sont menées sur le terrain avec l’appui de la coopération internationale en vue de promouvoir l’intégration des principes du développement durable et de la bonne gouvernance urbaine démocratique dans la planification et la gestion territoriale.
Parmi les actions qui ont été présentées durant cette journée d’étude, on note essentiellement la contribution internationale dans les projets de développement urbain dont celle du CILG/VNGi (Centre International de Développement pour la Gouvernance Locale Innovante de l’Agence Internationale de l’Association des Communes Néerlandaises) représenté par Henda Gafsi, urbaniste, en charge de la coordination des actions d’appui à la gouvernance urbaine démocratique. Cette action concerne des volets stratégiques du Développement Durable, elle milite pour le renforcement des rôles respectifs des Collectivités Locales et de la Société Civile dans les processus de développement, la promotion de la place et du statut des jeunes et des femmes dans la gouvernance locale et la gestion de la cité et enfin l’appui à la conception et à la mise en œuvre de projets municipaux et associatifs pilotes.
Quant au projet CoMun, financé par la GIZ (Coopération allemande au développement), il vise à renforcer les structures communales à travers un appui en conseils, formations et études, au moyen de la mise en place d’espaces citoyens dans des communes pilotes, la participation des jeunes à la vie communale à travers un concours d’idées destiné aux municipalités qui souhaitent mieux intégrer leurs jeunes citoyens dans la vie publique locale et l’appui au réseautage autour de thèmes de développement durable et urbain. A cet égard un réseau de gestion des déchets a été constitué, avec pour objectif la mise en œuvre des Plans communaux de gestion des déchets (Pcgd), ainsi qu’un réseau «baladiya» sous la forme de pôle de compétences qui ambitionne de consolider le rôle de la commune dans le processus de développement urbain et durable.
Les autorités locales ont été mises à contribution dans cet effort national, on cite l’exemple de la ville de Sfax qui a ainsi élaboré une stratégie de développement du Grand Sfax intégrant des objectifs environnementaux ambitieux. Ce volet est devenu selon Riadh Haj Taieb, directeur technique à la Municipalité de Sfax, la priorité d’autant plus que la ville a été inscrite parmi les villes touristiques. En complément des différentes initiatives déjà menées, la ville avec le soutien de la GIZ, a réalisé en 2013 un bilan des émissions de gaz à effet de serre et a identifié les pistes d’actions à engager pour les réduire et faire de Sfax une ville saine, viable et vivable.
Une architecture éco-conçue, éco-construite
En plus de ces actions la Tunisie s’est dotée d’une Règlementation Thermique des Bâtiments Neufs (RTBNT). Le bilan de son application montre qu’en dépit des efforts considérables déployés pour sa mise en place, sa mise en œuvre reste, à ce jour, assez faible voire même insatisfaisante. En effet, cette loi n’a pas été accompagnée d’un ensemble d’outils opératoires permettant sa mise en application. De plus, elle n’a pas été appropriée par les différents acteurs de la construction sans doute du fait de l’absence de sensibilisation et de formations dont ils auraient pu bénéficier pour le renforcer leurs compétences dans le domaine. Une approche participative englobant activement tous les acteurs aurait pu donner de meilleurs résultats, car une réglementation ne vaut que si elle est acceptée par une majorité.
Dans ce cadre on peut citer le projet de jumelage avec l’union européenne1 qui a constitué une opportunité pour inscrire la construction durable à l’ordre du jour de la Direction Générale des Bâtiments Civils (DGBC) et renforcer l’application du concept dans le cadre de ses activités en tant que maitre d’ouvrage délégué.
Selon Raoudha Larbi, Directrice à la DGBC, le bilan de ce jumelage est, dans sa globalité, largement positif au vu du taux de réalisation des objectifs par activité qui atteint les 90 %. Ce bilan dénote de la dynamique qui a été créée au sein de l’administration et des différents acteurs tunisiens : professionnels du secteur de la construction, concepteurs, enseignants, société civile. Cependant de nombreuses questions demeurent en suspens, notamment celles concernant la pérennisation de la synergie créée, la concrétisation des actions du jumelage, l’instauration d’une stratégie nationale de la construction durable, la perpétuation des enseignements tirés de l’expérience.
Un effort est mené dans le domaine de l’évaluation de la qualité environnementale des bâtiments et des démarches de certifications internationales tels que LEED, HQE et BREEAM, pour répondre aux préoccupations de protection de la santé, d’optimisation du confort, d’économie à long terme et de protection de l’environnement.
L’exemple des projets développés au Maroc, présentés par Zakaria Sadik, responsable Construction durable au Bureau Veritas Maroc, démontrent l’adaptabilité des certifications internationales au contexte méditerranéen.
Alia Yahia, responsable du département Recherche et Innovation au CTMCCV a présenté quelques nouveaux matériaux, récemment développés dans le cadre de l’essaimage scientifique, il s’agit des enduits intérieurs à base de plâtre, des plaques de plâtre armées avec des fibres de verre, des modules de construction en béton mousse et de la brique de terre comprimée développée par la société SOIB.
Lotfi Rejeb, architecte a mis l’accent sur le fait que l’éco-construction ne peut pas être isolée de son contexte et qu’actuellement nos quartiers et nos villes ne sont pas conçus pour recevoir des bâtiments éco-construits en se posant la question si les sites d’extension urbaine sont sains et sans danger pour la santé.
Selon Walid Bel Haj Amor le défi majeur consiste à réaliser des changements d’habitudes dans les modes de construction pour introduire des techniques et des matériaux nouveaux à empreinte écologique réduite, qui permettent d’assurer confort et bien-être, avec une limitation des impacts environnementaux et une intégration minimale des constructions. Dans les faits, les surcoûts économiques liés à la mauvaise qualité des constructions sont largement supérieurs aux surcoûts liés à l’utilisation de techniques et de matériaux durables. D’autant que ces surcoûts liés à l’utilisation de matériaux alternatifs sont surestimés du fait des subventions dont bénéficient indirectement les matériaux traditionnels, (briques, ciment), à travers les subventions énergétiques en particulier.
En dépit des efforts menés pour le développement durable, l’expérience tunisienne laisse apparaître des faiblesses liées notamment au contrôle politique étroit par l’Etat des acteurs impliqués, ainsi qu’à l’instrumentalisation permanente dont il a fait l’objet pour légitimer un régime autoritaire aujourd’hui déchu.
Bien conduite, la gestion durable du territoire urbain, au croisement des trois dimensions économique, sociale et environnementale, demeure un moteur privilégié de démocratie et de développement régional équitable. A l’issue de la rencontre des recommandations ont été émises pour la favoriser.
Nos remerciements à tous ceux qui ont contribués à la réussite de la rencontre : Lotfi ABID, Directeur général Société tunisienne de Contrôle Veritas, Henda GAFSI urbaniste CILG/VNGi; Ikbal DRIDI experte Junior au programme Coopération des Villes et des Municipalités «CoMun» de la GIZ ; Abir GHEDAMSI juriste au sein de la Fédération Nationale des Villes Tunisiennes; Taoufik BAYA urbaniste en Chef, Direction Générale de l’Aménagement du Territoire ; Riadh HAJ TAIEB direction technique à la Municipalité de Sfax, Tarak Slim BOUGUERRA – architecte, directeur de l’urbanisme à la Société de Promotion du Lac de Tunis ; Zakaria SADIK Responsable Construction durable au Bureau Veritas Maroc ; Raoudha BELARBI Directeur Général des Bâtiments Civils au ministère de l’Equipement de l’Aménagement de Territoire et du Développement Durable ; Mohamed Zied GANNAR Chef de Service de l’Efficacité Energétique dans les Bâtiments Neufs (ANME) ; Firas CHAIEB, Ingénieur, expert en efficacité énergétique ; Alia YAHIA sous Directeur au Centre Technique des Matériaux de Construction ; Lotfi REJEB – architecte, expert en efficacité énergétique ; Jean Michel GARNIER Directeur Technique Bâtiments et Infrastructure bureau Veritas Afrique; Walid BEL HAJ AMOR Executive partner et Directeur Général Adjoint de Comete Engineering; Ali CHEIKHROUHOU – architecte, urbaniste et Yassine TURKI – Président de l’Association Tunisienne des Urbanistes.
Nos remerciements à nos sponsors et partenaires : Bureau Veritas, GIZ, TPR, Derbigum, CEISIS, Laceramique, SIKA, Structura, Lajnef Bois, SIGSfax, Taparura et AIT.
Recommandations du séminaire :
Diagnostic
Vingt ans après la parution du Code de l’Aménagement du Territoire qui a mis en place un ensemble de mesures visant à ancrer les principes du développement durable dans les opérations d’aménagement, il est nécessaire aujourd’hui d’engager une évaluation approfondie du système mis en place, non seulement au niveau du cadre réglementaire et institutionnel mais également de la manière avec laquelle les différents dispositifs sont mis en œuvre.
Gouvernance participative de la ville
Les questions de la gouvernance locale, les dimensions de participation citoyenne et en particulier le renforcement du rôle de la femme dans la gestion des affaires locales, ainsi que le partenariat entre les différents acteurs de la ville doivent être au cœur des réformes attendues du contexte réglementaire et institutionnel. Dans ces réformes, les villes doivent être partie prenante, et ce à travers de l’implication de la Fédération Nationale des Villes Tunisiennes dans les débats sur les nouveaux instruments.
Conception prospective des villes
Afin de maîtriser l’étalement urbain, de développer la mixité fonctionnelle et permettre une vision prospective de la ville il convient de doter toutes les villes de plan de développement, et d’élaborer des plans à l’échelle des communes. Il convient d’accorder plus d’importance aux études d’impacts.
Renouvellement de la pratique
L’intégration de la démarche de développement durable dans la pratique architecturale et urbaine nécessite un soutien, un suivi et un renforcement des compétences non seulement des acteurs publics en charge des politiques publiques, mais également des professionnels de la ville qui sont appelés à renouveler leurs outils de planification, à adapter et faire évoluer leurs pratiques professionnelles. La révision du principe de choix du moins dans les marchés publics disant.
Formation
Dans l’enseignement de la pratique du projet il est nécessaire d’intégrer l’éco-conception. Pour cela il convient d’avoir une vision extensive de l’esthétique habituellement axée sur les paramètres visuels et de prendre en compte les autres dimensions qui affectent la qualité architecturale et urbaine et qui ont trait aux paramètres thermiques, aérauliques, lumineux, sonores, etc. Cela nécessite le renforcement des enseignements techniques (physique du bâtiment) et la maîtrise des outils de simulation (thermo-aéraulique, lumineuse, sonore,…). Il convient de poursuivre une formation continue dans le domaine des audits thermiques.
Incitation à l’éco-cosntruction
De multiples leviers, notamment d’ordre législatif et incitatif, pourraient être mis en œuvre pour réaliser les changements d’habitudes nécessaires à la généralisation de l’éco-construction. Ils concernent la normalisation, le développement et la règlementation de matériaux alternatifs à faible empreinte écologique, la suppressions des subventions énergétiques pour les matériaux à forte empreinte écologique, la mise en place d’actions de sensibilisation en faveur des économies d’eau et d’énergie, le développement des incitations d’investissement dans le secteur des matériaux de construction pour les matériaux à faible empreinte écologique et enfin le développement de l’Eco-label.
Article paru dans Archibat n°33 – décembre 2014