Le projet CUDIMHA Erasmus+, acronyme de Curriculum Development : An Innovative Master’s in History and Archaeology, a développé un nouveau cursus universitaire en « communication et valorisation du patrimoine culturel et archéologique » à travers l’octroi d’un diplôme de Mastère professionnel international qui a encouragé la modernisation et l’internationalisation d’établissements d’enseignement supérieur tunisiens, l’ouverture sur les nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage et la coopération européenne.
Le mastère a commencé à partir de l’année académique 2020-2021. Il a été conçu en tant que Mastère professionnel visant à former des étudiants et des professionnels et les doter d’un haut niveau de performance et de compétences à même de répondre aux exigences du marché du travail, dans un objectif de renforcer l’employabilité dans le secteur grâce à des compétences solides et à un esprit interdisciplinaire.
En effet, le Mastère international en Communication et Valorisation du Patrimoine Culturel et Archéologique avait pour objectif de former des professionnels capables de conduire des projets de médiation prenant en compte dans leur complexité globale les patrimoines et leur valorisation, notamment par l’exploitation des ressources du numérique in situ et sur le web. Rien ne peut se faire en effet dans ce domaine sans la connaissance interconnectée des logiques patrimoniales (inventaire, préservation et conservation), des collections existantes, des théories de la communication et de la médiation ainsi que du champ en renouvellement constant du numérique.
Partenaires internationaux et nationaux
Le projet CUDIMHA Erasmus+ (2019-2022) a créé un nouveau programme universitaire pour la communication et la valorisation du patrimoine culturel et archéologique. Le programme utilise une approche pédagogique basée sur les principes d’apprentissage coopératif et d’apprentissage par le partage. CUDIMHA a réuni quatre universités tunisiennes du sud de la Méditerranée : l’Université de Gabès, l’Université de Sfax, l’Université de Monastir et l’Université de Carthage ; et quatre universités du nord de la Méditerranée : l’Université Masaryk de Tchéquie, l’Université d’Alicante d’Espagne, et les Universités UNINT et de Molise d’Italie. Cette dernière était la coordinatrice du projet. En plus de ces huit universités, le FORMIT, était le troisième partenaire italien. C’est un centre spécialisé de l’enseignement à distance. Des info-day ont été organisés dans chaque université pour lancer l’appel à candidature aux étudiants et leurs présenter le contenu de la formation (échange, mobilité, cours à distance, conférences, etc).
Dans l’objectif de renforcer l’ancrage territorial de la formation CUDIMAH-UCAR-ENAU par la recherche, une coopération s’est tenue entre la Municipalité de Dkhilet Toujane représentée par Mr Sahbi TARHOUNI EX-Président de la Municipalité d’une part, La Fédération de Tourisme Authentique Destination Dahar (FTADD) représentée par Mr Mohamed Sadok DABBABI son président et l’Université de Carthage (UCAR) représentée par sa présidente Mme Nadia MZOUGHI et son institution l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (ENAU) représentée par son directeur, Mr Fakher KHARRAT, d’autre part et Mr Mounir DHOUIB le directeur de l’Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie Architecturales (EDSIA) qui est en même temps porteur du projet côté UCAR-ENAU et responsable scientifique du Mastère. D’autre partenaires stratégiques à l’échelle nationale ont rejoint ce projet de recherche à travers le montage d’accords de partenariat avec l’Institut National du Patrimoine, l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes, Ennejma Ezzahra et l’Office National du Thermalisme et de l’Hydrothérapie.
Mastère CUDIMAH-UCAR-ENAU
En sus de l’enseignement virtuel, le mastère a proposé également des ateliers dans les principaux sites archéologiques et musées de Tunisie. Le quatrième semestre du Mastère professionnel Erasmus+ CUDIMHA a été clôturé par les soutenances des mémoires-stages-projets des étudiants engagés dans cette formation. Cet évènement a constitué le point culminant du parcours lancé depuis deux ans vers une valorisation numérique de l’héritage im-matériel, avec Toujane et la région du DAHAR comme support d’étude.
Un voyage d’étude en mai 2022 a joué le rôle de charnière entre la définition du sujet de mémoire et la réalisation du projet dans le cadre d’un atelier méthodologique de projet régénératif.
L’équipe de coordination a tenu à offrir aux étudiants l’opportunité de présenter en séance plénière et en présence de ses partenaires, les projets des étudiants qui ont exploité la campagne scanner 3D effectuée lors du voyage d’étude afin d’évaluer la pertinence des réponses apportées aux problèmes soulevés.
Les soutenances des mémoires de Mastère professionnel ont été accueillies par la municipalité de Dkhilet Toujane en marge du projet « Réseau des Villes Tunisiennes pour la Planification Locale », (A’SIMA MedCités, la Fédération Nationale des Communes Tunisiennes (FNCT), la Fédération Nationale des Villes Tunisiennes (FNVT)) et le projet du « Circuit touristique à Toujane ».
La participation de la Fédération Tourisme Authentique « Destination DAHAR » FTAAD et des enseignantes universitaires de l’Institut des Hautes Etudes Commerciales (IHEC) de Tunisie à ces soutenances ( Mme Azza Temassek et Mme Cherifa Lakhoua ) était l’occasion de reconsidérer le débat autour des questions de la médiation culturelle, à la lumière des travaux soutenus. L’appui de l’Université de Carthage et l’Ordre des Architectes étaient aussi de taille en vue de réussir le travail de terrain et toute la logistique rattachée au déplacement et à l’hébergement.
– Méthodologie régénérative du projet architectural
Il s’agit de montrer comment la régénération déclenche un processus de développement cognitif qui enchaine en mode régressif et progressif des disciplines de l’anthropologie, de l’histoire, de l’archéologie, de l’informatique, des technologies de la modélisation et la discipline de la réhabilitation spatiale et la reconception architecturale. Nous sommes ainsi dans une logique de dynamique de rétro-conception et de reconception des objets et des faits architecturaux de l’héritage culturel passé.
Méthodologie du projet régénératif : Mise en valeur de la région du Dahar via les NTIC
– Lecture croisée du matériel architectural et de l’immatériel de la culture berbère
L’objectif de ce projet de recherche est de dépasser le niveau physico-morphologique de la mise en valeur de l’héritage im-matériel de Toujane vers un niveau poético- spirituel, engageant une expérience inédite dans le domaine de la médiation numérique du patrimoine avec la région du Dahar comme support d’étude. Elue Green Destination en 2021 parmi les top 100 des destinations de tourisme durable, la région du Dahar et notamment le village de Toujane constituent le support d’étude et d’investigation de ce projet de recherche dans le but de créer une nouvelle dynamique économique dans cette région.
– Nouvelles technologies et valorisation de l’héritage im-matériel
Les travaux de recherche autour de ce projet s’appuient sur l’utilisation des NTIC comme outils de valorisation de l’héritage im-matériel de la région du Dahar. A l’aune d’une frénésie de développement des technologies numériques issues de la quatrième révolution industrielle, le domaine de l’architecture et plus précisément celui de l’héritage et sa mise en valeur n’échappe pas aux transformations dictées par l’industrie 4.0. En effet, à l’ère de la métaverse, le processus de la valorisation d’un bien se déploie à la fois aussi bien dans le monde physique que dans le monde virtuel. Une grande panoplie de technologies permettent cette articulation, à savoir la réalité augmentée, la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle ou encore le HBIM (Heritage Building Information Modeling).
Mémoires de Mastère professionnel CUDIMAH-UCAR-ENAU : FACE DE LUNE 2100 ; récit de régénération de Toujane DAHAR
Les travaux inhérents à ce projet ont pour ambition d’appliquer la méthodologie de régénération de l’héritage culturel via la rétroconception spatio-cognitive et se déclinent sous deux variantes :
Le mastère intitulé : « Vers la régénération du Dahar : Promotion des villages berbères du Géoparc DAHAR par les NTIC (Nadia Bouzguarrou, Oumaima Bourouis et Khaled Abdallah, encadrés par Pr Mounir Dhouib et Sonia Rafrafi) » en est un exemple
Ici, il s’agit d’une réflexion autour de deux images de Dahar enraciné dans le passé lointain nommé le paradis perdu et projeté dans le futur lointain (2100) proposant un paradis retrouvé à travers une régénération visionnaire et une résilience de l’humanité à l’image.
Cette réflexion met en valeur un héritage im-matériel oublié. La force de résilience contre l’oubli portée par les ruines enracinée dans l’histoire et implantée dans une topographie montagneuse d’identité mystique du côté du Dahar a poussé les étudiants architectes à creuser dans l’histoire, à retracer des séquences du temps passé, et à promouvoir cette richesse dans un temps futur. Il s’agit d’une nouvelle approche au service de l’héritage architectural, culturel et social du village de Toujane à travers un croisement entre l’espace et le temps. Le côté du Dahar est un lieu chrono topique où on vit un temps pluriel. Cette réflexion se base sur une trilogie cinématographique qui s’est déployée moyennant trois axes scénographiques : le paradis perdu traité par Nadia Bouzgarrou, le côté de Dahar traité par Oumaima Bourouis et le temps retrouvé par Khaled Abdallah. L’idée était de créer un voyage dans le temps de l’être éternel à travers un projet cinématographique. Il s’agit de faire promouvoir la région du Dahar à travers trois échelles du temps différentes en se référant à une forte vision d’emboitement et d’entrelacement des espace-temps vécus d’une part de l’être culturel et architectural et d’autre part de l’être humain. Leur recherche a exigé un retour vers la géologie, la paléontologie, l’histoire, l’archéologie, la scénographie et aussi bien sur le cinéma.
En partant de l’analyse du Dahar et en dégageant son importance géologique mondiale, ainsi que ses richesses paléontologiques exceptionnelles et ses paysages lunaires impressionnants, les étudiants attestent que cette région est potentielle pour un géo tourisme et fera l’objet d’un grand projet de Géoparc à projeter.
Toujane : la voie de l’eau ; création d’un parcours narratif à Toujane ( Farouk Turki, encadré par Ferdaws Belcadhi)
Le mythe de la fondation de Toujane se rattache essentiellement à la problématique de l’eau. Le manque de cet élément dans la région a préoccupé les esprits de la communauté. Ce qui leur a permis de développer des mythes qui tournent autour. L’eau est considérée rare et plus précieuse que l’or, ou les pierres les plus convoitées.
D’après l’imaginaire des Djebelias, son abondance se mérite, et s’assèche devant les mauvais cœurs. En effet, d’après l’écrivaine Emna Rmili, le mythe fondateur de Toujane s’articule autour d’une histoire d’amour impossible, entre deux personnages fictifs, Soultan Ouled Ghazel et Sahra Bent Ouled Lahmar. Leurs tribus respectives sont en conflit depuis longtemps à cause de la source d’eau. Lorsque les deux personnages décident de se rencontrer sur un rocher, un aigle s’est posé au dessus en laissant ses plumes se transformer par miracle en des sources d’eau. C’est l’émergence de l’eau qui a donné naissance à Toujane. Ce récit démontre les attributs spirituels de l’eau : purificatrice, destructive, protectrice, porteuse de vie, de fertilité, et nourricière de la terre. Et c’est là que le mot amazigh Aman, signifiant eau, prend tout son sens. Ce mot berbère est synonyme de vie et de possibilité de survie. L’idée du projet consiste à concevoir un parcours culturel interactif en se basant sur le circuit existant via une application mobile. L’expérience interactive se définit alors par la découverte des histoires racontées lorsqu’on interagit avec les temporalités, l’écoute du storytelling pour une meilleure immersion et la visualisation à travers le smartphone de certains graphiques, restitutions ou illustrations. Pour valoriser Toujane, il faut valoriser son patrimoine matériel, mais aussi son patrimoine immatériel à savoir l’imaginaire populaire des Djebelias, qui englobe les contes, les mythes et les légendes. Dans ce cas, le storytelling va raconter la fondation de Toujane entre le mythe et la réalité. Cet imaginaire est articulé avec le vécu des femmes porteuses d’eau, qui peinent et militent pour rapporter l’eau à leur demeure. Par conséquent, le récit du storytelling va combiner des éléments d’ordre réel et des éléments d’ordre surnaturel ou magique pour retracer une aventure héroïque d’une porteuse d’eau à Toujane.
L’arbre béni : huilerie traditionnelle berbère comme fragment d’un fait social total ( Rawen Chetouan, encadré par Faten Houssein)
Par le biais d’une interprétation spirituelle, et dans le but de joindre le matériel à l’immatériel, nous avons fait appel à l’arbre du cosmos désigné par l’arbre de vie. Il s’agit d’une conception qui est à la fois mythologique et cosmologique de la vie. Les racines de l’arbre plongent au plus profond du sol, la cime côtoie le ciel, les branches sont étendues sur tout l’espace de l’univers et comptant, entre autres, le soleil, la lune et les astres parmi ses fruits. Il s’agit d’un projet de régénération et de remémoration du processus traditionnel de l’extraction de l’huile d’olive, et s’articule autour d’une réflexion poétique interprétative de l’imaginaire symbolique de la civilisation berbère en particulier.
L’olivier est ici un appareil de reconversion poétique. Où « L’arbre béni » vise, en tant que projet régénératif, à réenchanter ce paradigme de « renaissance » en essayant de réincarner l’ensemble des éléments constitutifs de la conception cosmogonique du monde berbère. En se basant sur le concept du « fait social total » de Marcel Mauss, l’huilerie va être considérée comme étant un fragment qui est à l’image de la totalité de la civilisation berbère, un fragment auquel on aspire redonner vie, et un fragment qu’on tente investir afin de communiquer ses particularités culturelles au grand public certes, mais aussi dans le but de créer une nouvelle dynamique économique dans un contexte donné. L’huilerie berbèrese trouve à Toujane, dans la zone Taicha, au pied de la plus haute montagne du village, surmontée par Bordj Toujane. Elle s’ouvre directement sur un quartier d’habitations en pente décroissante vers la vallée, ce qui a favorisé un dégagement visuel sur les paysages panoramiques du village, dominés par les ruines de Ksar Toujane.
Il renferme 4 espaces ou bien «Ghar» taillés dans les strates géologiques, dont le plus grand est dédié à une huilerie traditionnelle et les 3 autres sont des annexes de dimensions variables. Une cour extérieure est aménagée en face du troglodyte, définie par une clôture basse en pierres sèches, et bénéficiant de la vue panoramique sur le paysage montagneux de la zone.
Nous avançons un parcours muséal qui suit le processus de l’extraction de l’huile d’olive par le biais de bornes QR, dans une situation de visite explorative. Nous prévoyons donc d’entreprendre la restauration de la machinerie existante en vue de sa remise en marche. l’installation de 6 bornes QR susceptibles de ponctuer notre parcours de visite.
Le code QR, prévu au niveau de l’entrée de l’huilerie, une fois scanné, offre au visiteur une introduction brève de l’espace huilerie-murée, une invitation pour qu’il y pénètre et débute sa visite explorative. Ce parcours relate les différentes étapes de fabrication de l’huile d’olive : il débute de la première halte, celle de l’entrepôt des sacs d’olives, où nous trouvons une borne QR à scanner.
Par le biais d’une approche qui rapproche le matériel et l’immatériel, nous avons tenté de récupérer l’âme perdue de Toujane, dans une proposition qui combine architecture et nouvelles technologies.
Conclusion et perspective
La Mastère CUDIMAH-UCAR-ENAU vise la contribution à la construction des connaissances autour du patrimoine construit et notamment l’architecture berbère et vernaculaire, l’élaboration de référentiels et de procédures d’évaluation de la qualité d’usage adaptés au contexte tunisien et l’amélioration du processus de conception par le mécanisme du retour de l’information (rétroconception). Aussi, comme retombées et ouverture sur le monde socio-économique, l’objectif du projet était de former par la recherche des chercheurs capables de conduire des projets de médiation prenant en compte dans leur complexité globale les patrimoines et leur valorisation, notamment par l’exploitation des ressources du numérique in situ et sur le web. Rien ne peut se faire en effet dans ce domaine sans la connaissance interconnectée des logiques patrimoniales (inventaire, préservation et conservation), des collections existantes, des théories de la communication et de la médiation ainsi que du champ en renouvellement constant du numérique.
Actuellement trois sujets de thèse de doctorat en sciences de l’architecture et ingénieuries architecturales sont également engagés sur Toujane :
1-La Thèse de Ghaida Abdi intitulée « Morpho-dynamique d’el Omrane à Toujane », sous la direction de Ferdaws Belcadhi, Maître de conférences et Docteure habilitée en architecture (Université de Carthage École Nationale d’architecture de Tunis (ENAU) École Doctorale des sciences et ingénierie de l’architecture ( ED-SIA )) et le co-pilotage de Amira Naoui Maître assistante (Université de Carthage École Nationale d’architecture de Tunis ( ENAU ) École Doctorale des sciences et ingénierie de l’architecture ( ED-SIA ))
2- La Thèse en cotutelle de Zayneb Abidi intitulée « Rétro conception du village berbère de Toujane – Dahar : De l’usage à l’espace :
Une méthodologie pour l’intégration des usages dans la restitution numérique », sous la direction de Mounir DHOUIB, Professeur et Directeur de l’Ecole Doctorale des sciences et ingénierie de l’architecture, Co-dirigée par Ferdaws Belcadhi, Maître de conférences et Docteure habilitée en architecture (Université de Carthage École Nationale d’architecture de Tunis ( ENAU ) École Doctorale des sciences et ingénierie de l’architecture ( ED-SIA )) et Damien CLAEYS, Professeur, Co-directeur : David Vandenbroucke, Professeur, Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme (Loci) Laboratoire Théorie des systèmes en architecture (tsa-lab) Université Catholique de Louvain (UCLouvain).
3-La thèse de Nour El Houda Ghribi dirigée par Pr Mounir Dhouib en science de conception qui expérimente un modèle théorique transdisciplinaire dont le volet empirique vise la régénération de Dahar « ‘Sath El Kamar’, dynamique de développement et de réurbanisation de la vallée ».
D’autant plus, le Mastère professionnel co-construit « Héritage, valorisation et numérisation » habilité à l’ENAU-EDSIA pour la période 2021-2025 et initié à partir de l’année universitaire 2022-2023 vise à pérenniser le Mastère CUDIMAH et continuer ainsi à former des professionnels capables de conduire des projets de médiation prenant en compte dans leur complexité globale les patrimoines et leur valorisation, notamment par l’exploitation des ressources du numérique in situ et sur le web. Ce mastère Professionnel associe des partenaires professionnels spécialisés dans le domaine de la connaissance, de la protection et de la valorisation de l’héritage culturel, matériel et immatériel aussi bien dans les activités d’enseignement que d’encadrement des mémoires de stage et ce par la conduite de projets réalisables..
Et l’aventure continue….
Texte et photo : Ferdaws BELKADHI