La ville futuriste « The Line », longue de 170 km au bord de la mer Rouge en Arabie Saoudite, est censée sortir de terre d’ici à 2030 et accueillir au début de la décennie prochaine plus d’un million d’habitants. Pourtant, de nombreux observateurs sont sceptiques quant à sa réalisation. Projet révolutionnaire ou poudre aux yeux ? Ouest-France a posé la question à des géographes et des urbanistes.
Imaginez un mélange du Los Angeles futuriste du film Blade Runner et de la Cité radieuse de Le Corbusier, en version écolo… « The Line », un long immeuble monolithe recouvert de miroirs, large de 200 m et qui s’étire sur 170 km, abritant une ville futuriste, est le projet fou de Mohammed ben Salmane, dit « MBS », prince héritier d’Arabie Saoudite. Une cité censée fonctionner à 100 % grâce aux énergies renouvelables et au sein de laquelle les habitants n’auront plus à prendre la voiture, puisque tout se trouvera à proximité.
De vastes campagnes de publicité ont été déployées depuis l’annonce de ce projet planifié dans la (future) mégalopole, elle aussi en chantier, de Neom, censée accueillir 9 millions d’habitants en 2045. Neom, c’est aussi le nom de la société qui porte le projet.
Le pouvoir royal saoudien a dévoilé ces derniers mois des premières en images de synthèse léchées. D’autres images, tournées au drone et publiées en novembre, montraient les premiers pas du chantier. Mais la sortie de terre de « The Line », promise d’ici à 2030, est remise en question par des experts en raison de polémiques environnementales, humaines et techniques.
Source : www.ouest-france.fr