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MINIMA 24
Réinventer l’habitat rural

Équipe Éditoriale by Équipe Éditoriale
27 mai 2025
Reading Time: 13 mins read
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Aborder la problématique de l’habitat rural, « Habiter dans la campagne », implique la prise de conscience de la chronologie de son évolution à travers l’histoire, ainsi que de sa complexité, au vu de l’interaction dynamique entre les aspects du temps, du cadre de vie et de la spécificité du comportement des habitants au sein de leurs environnements.

Tout a commencé avec la cabane

La cabane, en tant que concept et matérialité, représente le premier moment de la manifestation de l’architecture en tant que réponse aux besoins fondamentaux de l’être humain : le premier acte d’installation d’un habitat construit.

La cabane primitive de Laugier est considérée comme un moment important dans l’histoire de l’architecture, où l’on théorise la recherche d’une architecture rationnelle et fonctionnelle basée sur des principes naturels et universels. L’abbé Laugier (1713-1769), prêtre jésuite et théoricien de l’architecture français du XVIIIe siècle, a apporté une allégorie d’un homme dans la nature et son besoin d’abri : Laugier imagine un homme primitif confronté à la nature et cherchant à se protéger des éléments. Cette allégorie illustre ses idées sur les origines de l’architecture et sur les principes fondamentaux qui devraient guider sa pratique.

La cabane de Thoreau, bien que plus modeste et moins symbolique que la cabane primitive de Laugier, représente un acte délibéré de simplicité et d’autosuffisance. Henry David Thoreau (1817-1862), écrivain et philosophe américain, dans son livre « La vie dans les bois » (ou « Walden, or Life in the Woods »), raconte les deux années, deux mois et deux jours qu’il a passé dans une cabane qu’il a construite près de l’étang de Walden, à Concord, dans le Massachusetts. Sa démarche s’inscrit dans une quête spirituelle et philosophique, où il cherche à vivre de manière plus authentique et consciente.

Le cabanon de Le Corbusier incarne sa philosophie par son minimalisme, sa matérialité et sa fonctionnalité. Bien que la cabane soit petite : 3,66 mètres sur 3,66 mètres, soit environ 12 mètres carrés, elle est conçue pour  être extrêmement fonctionnelle et utilise l’espace de manière optimale.

Le Cabanon reflète la vision de Le Corbusier d’une architecture capable de répondre aux besoins essentiels de l’homme avec simplicité et efficacité. Il s’agit d’un exemple concret de sa recherche de l’harmonie entre l’habitat humain et l’environnement naturel, ainsi que de son engagement envers une architecture accessible et démocratique. La cabane, en tant que concept, représente le premier moment de la manifestation de l’architecture, car elle répond aux besoins primaires d’abri et de protection.

Que ce soit à travers la simplicité théorique de Laugier, la quête de vie authentique de Thoreau, ou l’efficacité minimaliste de Le Corbusier, la cabane incarne l’essence même de l’architecture : créer un espace habitable répondant aux besoins fondamentaux de l’homme.

La construction en dur remplace la cabane dans un deuxième moment. Cette évolution marque un progrès significatif dans la manière dont les humains construisaient leurs habitations, passant de structures temporaires et rudimentaires à des édifices permanents et sophistiqués.

Le mythe de la cabane laugier
La cabane de Henry David Thoreau

Le cabanon de Le Corbusier
El Gourna, la vie domestique en grande partie dans la rue à cause du manque d’espace intérieur

Mais comment habitait-on la campagne ?

Historiquement, les gens ont toujours construit leurs propres habitations avec leurs propres moyens et les ressources disponibles. Au vingtième siècle, un nouveau phénomène est apparu : l’intervention de l’État dans la construction des habitations privées. Nous allons prendre en considération deux expériences simultanées datant de 1945 : celle de Hassan Fathy avec la construction du village du Nouveau Gourna en Égypte, et celle de Zerfuss et kyriacopoulos en Tunisie avec leur maison MINIMA.

Pour la première fois, l’État s’est engagé à construire des noyaux d’habitations privées à grande échelle.

Il s’agit pour nous de nous positionner quant à l’étude de ces deux expériences, où chacune présente ses propres modalités et résultats. Nous avançons un modèle alternatif à la croisée des chemins, dépassant les deux approches illustrées. Avec 80 ans, nous avons assez de recul pour synthétiser tout cela.

LE MODÈLE ÉGYPTIEN 1945

En 1945 Hassan Fathy a entrepris un essai visant à reloger une population de villageois-pilleurs de tombes, qui vivaient au-dessus des nécropoles. Il a conçu et réalisé un village avec toutes ses composantes urbaines. Ce qui était novateur, c’était la mise en œuvre massive de procédés de construction en terre pour les murs et les toits.

Cependant, les relectures, témoignages, nouveaux regards, enseignements réitérés et critiques sont autant de leçons à tirer de l’œuvre matérielle et intellectuelle de Hassan Fathy, dont la réception critique a été mouvementée. Considéré précurseur, visionnaire, en avance sur son temps, il a été incompris.

Son œuvre majeure, le village du Nouveau Gourna, a été mal interprétée par la société égyptienne. Ce qui n’a pas fonctionné dans cette expérience, c’est son anachronisme. Le contexte social évoluait vers un modèle plus individualiste, rompant avec l’ordre traditionnel de solidarité sociale et de coopération où les grandes tâches, comme la construction des habitations, étaient réalisées collectivement par tout le village. De plus, l’entretien annuel des bâtiments était essentiel à leur pérennité. Avec la rupture de cet ordre social, les habitants n’avaient plus le temps ni la motivation pour entretenir leurs maisons avant chaque saison de pluies. Cela a conduit à des problèmes et à l’échec partiel de l’expérience sociale. Aujourd’hui, à el Gourna, on trouve des maisons en béton à la place des anciennes habitations du village, avec seulement quelques bâtiments encore debout. Seule l’histoire de cet homme et de son aventure persiste entre les murs d’el Gourna, comme en témoigne le film de Borhene Alouie et Lotfi Thabet de 1978 : « Il ne suffit pas que Dieu soit avec les pauvres». )

Le modèle tunisien de 1945

Pendant la période de la reconstruction en 1945, Zerfuss et kyriacopoulos ont mis en place un modèle de construction rural, à la fois individuel et collectif. Dans un article paru dans la revue AA en octobre 1948, intitulé « Reconstruction en Tunisie », « il est souligné que la maison minimale occupe une place primordiale dans les préoccupations des Services de Reconstruction ou de Logement. En Tunisie, ce type de maison existe déjà un peu partout dans les campagnes et il convient de le retenir, car il est généralement construit par les artisans locaux ou les usagers eux-mêmes. Toute autre conception réalisée par nos techniques serait ambitieuse et coûteuse. La maison rurale est souvent réduite à sa plus simple expression, avec des matériaux et une main-d’œuvre peu coûteuse. Son agencement est adapté et répond aux aspirations profondes des intéressés qui souhaiteraient avoir les moyens de remplacer le gourbi archaïque. Les matériaux utilisés sont généralement le pisé, le toub, les pierres tuffeuses, la pierre calcaire, les briques grossièrement cuites, les briques séchées au soleil, les pierres plates de couverture, les branches d’olivier, les perches, les palmes, etc. » Le modèle tunisien s’est révélé assez efficace, notamment face aux pénuries de matières premières, ce qui a conduit les architectes à développer des techniques anciennes sur des modèles architecturaux nouveaux et non adaptés aux formes architectoniques anciennes, comme l’utilisation de voûtes pour des salles de classes. L’organisation spatiale des nouveaux villages ou quartiers était également intéressante, car ce modèle d’agglomération urbaine n’existait pas dans la perception classique des paysans. Le paysage architectural rural se composait principalement de maisons isolées, et même l’organisation entre familles du même clan était souvent éloignée pour permettre une autonomie spatiale et vitale.

La Tunisie et ses villages à partir de 1964 :

Historiquement, la population rurale tunisienne, principalement celle du nord et du centre, ne se regroupait pas en villages. Lorsqu’il y avait regroupement, il s’agissait souvent de familles vivant dans des hameaux appelés « douars »(دوار), composés de quelques maisons individuelles. Les premiers centres urbains ont été établis par l’administration coloniale à partir de 1881, généralement dans les endroits où se tenaient les marchés hebdomadaires, en raison de leur accessibilité et de leur position stratégique pour le commerce. Après l’indépendance 1956, la situation est restée la même jusqu’à l’évacuation agricole en 1964 (الجلاء الزراعي), lorsque l’État tunisien a récupéré définitivement les fermes des colons. Pour moderniser le pays, construire des écoles et électrifier les maisons, l’idée la plus simple était de regrouper les gens dans des villages. Il était beaucoup plus simple de ramener les gens vers l’électricité, l’éducation et les services de santé.   Les nouveaux villages étaient souvent établis à proximité des fermes récupérées.  Ce processus était appelé le programme de dégourbification et de rassemblement de la population » (برنامج ازالة الاكواخ و تجميع السكان).  La population, arrachée à son mode de vie rural ancestral, se retrouvait ainsi dans des villages nouvellement créés. Les paysans ont troqué leur spatialité illimitée contre des lots de terrain de 650 m².

Ces villages, abritant quelques dizaines de familles au départ, ont vu leur population augmenter au fil du temps, durant la période de Ben Salah (فترة التعاضد), les habitants travaillaient dans les terres domaniales,

appelées « coopératives » (تعاضدية).

Cependant, à partir des années 90, l’État a commencé à se désengager de secteurs jugés trop compétitifs, comme l’agriculture, en louant ces terres domaniales à des privés sous forme de sociétés de mise en valeur et de développement agricole (SMVDA). Les entreprises privées ne pouvaient pas intégrer toute cette population, qui est passée de quelques dizaines à parfois des centaines de familles. Les lots initiaux ont été morcelé jusqu’à arriver à des surfaces de 120m² en moyenne. Jusqu’à aujourd’hui, certains habitants appellent encore leur village Malaji « camp de réfugiés » (الملاجي), soulignant ainsi leur sentiment d’isolement et de marginalisation.

Maison rurale avec toit en génévrier caillasse, terre et chaux
Maison rurale, Zaghouan, deux pièces en pierre et terre autour d’un patio en pierre sèche, toiture en voûte en plein ceintre

Maison rurale à Sidi Mediyen, sucession de couche, canisse, jonc, terre et chaux
La longuer du génevrier, un arbre résineux des montagnes tunisienne, qui a été régit la trame de l’architecture du nord tunisien, avec une longueur ne dépassant pas les 3m.

MINIMA 24 : Pour qui ?

MINIMA 24 est un modèle d’habitat rural alternatif conçu principalement pour deux groupes de personnes. Tout d’abord, il est destiné à une population de citadins ayant quitté la ville après la pandémie de Covid-19 pour s’installer dans la campagne; les « néo-ruraux ». Ensuite, il vise également la population rurale elle-même, qui vit souvent dans des villages de recasement peu adaptés à leurs besoins.

MINIMA 24 est un modèle architectural rural qui se distingue par sa simplicité et son efficacité. Il réduit l’habitation à sa surface minimale et à ses fonctions essentielles, en tenant compte du fait que, à la campagne, la majeure partie du temps est passée à l’extérieur

MINIMA 24 : Par quels mécanismes ?

MINIMA 24 repose principalement sur la réactivation de mécanismes sociaux traditionnels qui mettent l’homme au centre de la chaîne de production architecturale. Contrairement à l’approche contemporaine qui met l’accent sur la matière transformée et industrialisée, MINIMA 24 propose de rétablir les systèmes coopératifs traditionnels qui ont été abandonnés.

Ce modèle promeut l’entraide sociale comme un mécanisme essentiel. En effet, l’entraide sociale permet de créer une cohésion entre les individus, favorisant ainsi une collaboration efficace. Comme le répétait souvent Hassan Fathy : « Un homme ne peut pas construire une maison, mais dix hommes peuvent construire dix maisons ».

Dans le cadre de MINIMA 24, toute la communauté participe à la construction de l’habitat. Une fois cette construction achevée, la communauté se mobilise pour aider d’autres membres à construire les leurs. Ce processus crée un cercle vertueux où l’entraide sociale devient un pilier central de la vie communautaire.

La remise en place de cet ordre traditionnel favorise une dynamique naturelle de coopération au sein de la société. Il s’agit en réalité d’un retour à des pratiques qui existaient auparavant mais qui ont été abandonnées. En réactivant ces mécanismes, MINIMA 24 vise à rétablir une harmonie sociale et à favoriser un mode de vie collaboratif et solidaire.

MINIMA 24 : Par quels matériaux ?

Deux principaux facteurs ont historiquement façonné le développement de l’habitat moderne rural tunisien : le coût abordable des matériaux de construction tels que la brique rouge et le ciment subventionné, et la disponibilité de main-d’œuvre peu coûteuse.

Cependant, aujourd’hui, avec la fin des subventions sur le ciment, le coût de la construction a considérablement augmenté. Un sac de ciment coûte en 2024 environ 17,5 dinars tunisiens, alors que le salaire journalier minimum agricole garanti est de 17,664 dinars tunisiens. De plus, le salaire journalier d’un maçon varie entre 40 et 50 dinars tunisiens. Cette situation rend la construction traditionnelle financièrement inaccessible pour une grande partie de la population rurale.

MINIMA 24 propose une approche différente, mettant l’accent non pas sur les matériaux premiers coûteux, mais sur la main-d’œuvre. Les matériaux nécessaires sont largement disponibles sur place, avec la terre comme principale ressource pour la construction des murs et éventuellement des toits. Cette approche permet de réduire considérablement les coûts de construction tout en utilisant des ressources abondantes et naturelles. De plus, les techniques de construction de MINIMA 24 sont adaptées au climat tunisien, offrant une meilleure efficacité énergétique et un confort accru aux habitants.

MINIMA 24 : Un modèle architectural

Minima 24 propose une réponse architecturale pour l’habitat rural, réduite à sa plus simple expression spatiale et fonctionnelle, avec des vides intérieurs de 3m*3m ou 3m*4.5m, et des murs en terre d’une épaisseur variant entre 45 et 60 cm.

– Division du terrain : Un terrain de 400 m2 est divisé en deux parties égales : l’une dédiée à l’habitation et l’autre au potager en permaculture. Cette dernière comprend un bac de compostage ainsi qu’une  tabouna, la basse-cour et le stock de bois.

– Patio/plateforme : Toutes les pièces s’implantent autour et dans le patio, qui devient le vide d’articulation de l’ensemble, évitant ainsi des couloirs de circulation internes.

– Disposition des pièces :  Les pièces de vie sont placées au nord et s’ouvrent sur le patio côté sud-est. Les pièces humides se trouvent du côté sud et s’ouvrent également sur le patio.

– Espace de vie principal : le « Majless » (مجلس) ; Un plateau couvert de canisse constitue l’endroit principal de vie de la maison, surélevé par rapport au patio.

– Végétation intégrée : Un mûrier (توتة) ou un noisetier (زوزة) à croissance rapide (arbre à feuilles caduques) est planté dans le patio, offrant de la fraîcheur en été et laissant passer les rayons de soleil en hiver vers l’intérieur.

– le Potager : de 200 m2 est vital pour MINIMA 24. Face à l’inflation galopante, une famille peut produire sur l’année plus de la moitié de ses besoins en légumes et fruits grâce à un système judicieux d’utilisation de l’espace et de techniques de permaculture.

– Récupération des eaux de pluie : Un système de récupération des eaux de pluie des toits est mis en place avec deux citernes de 1000 litres chacune.

– Installation photovoltaïque : Une installation photovoltaïque de 2 kWC permet une autonomie énergétique minimale.

MINIMA 24 : Les matériaux

– Fondation : Les fondations sont en pierre, surélevées jusqu’à 50 cm au-dessus du sol pour assurer une meilleure protection contre l’humidité.

– Murs : Les murs sont principalement construits en terre, d’une épaisseur variante entre 45 et 60 cm. Différentes techniques peuvent être utilisées, telles que le pisé, le BTC (brique de terre compressée), la brique de terre crue, la terre coulée ou le béton d’argile. Les murs ne dépassent pas 2,5 m de hauteur. Il est également possible d’utiliser des matériaux de collecte (bouteilles, pierres,) avec la terre comme liant, une architecture de cueillette.

– Longrine : Une longrine en pierre et béton non armé est utilisée pour fermer les murs de terre, offrant ainsi une base recevant la toiture solide et durable.

– Sol : Le sol est constitué d’hérisson avec une chape de ciment coulé, lustrée par la technique du ciment en poudre, assurant ainsi une surface uniforme et facile à entretenir.

– Toiture : La toiture est réalisée en voûte surbaissée, offrant une structure solide. Comme elle peut être en toit double peau, comprenant une couche étanche en tôle et une couche de protection sous la tôle, qui peut être constituée de canisse, de branchages ou de plâtre, assurant ainsi une bonne isolation et une protection contre les intempéries.

Première cellule de la MINIMA 24 avec du Pisé

Pisé avec longrine en pierre et béton non armé et toiture en bois et tôle

MODELES D’APPLICATION : LE MUR DU TEMPS , DJERBA 2019

Nous commençons par collecter des matériaux dans et autour du site de notre intervention. Entre deux coffrages en bois, le mur est monté couche par couche. Les couches sont compactées à la main par simple battage.

Le mur est laissé à l’abandon dans la lagune, il subira toutes les attaques possibles et imaginables : l’air saturé de sel et d’humidité, le vent, la pluie, l’ensoleillement extrême, etc. Chaque année, je visite le mur, comme un pèlerinage, pour prendre de ses nouvelles, voir son état, suivre sa détérioration. (Parfois, même des amis de passage m’envoient des photos .Il est là, et il a résisté pendant 5 ans, mais pour combien de temps, nous ne le savons pas encore. Ce qui est certain, c’est que sa résistance sera un véritable coup de gueule contre l’industrie de la construction. Un matériau naturel, collecté sur place, déployé avec des moyens simples et qui peut être une alternative écologique et responsable. Le mur s’effritera jusqu’à atteindre le sol, en attendant, nous continuons à le visiter.

L’installation est un travail collaboratif entre Handover Egypt, Hasni & Hasni architects et les H2TEAM de l’École d’Architecture de Sidi Bou Saïd , avec des étudiants en architecture égyptiens.

Workshop le mur du temps à Djerba
Workshop le mur du temps à Djerba

« CONSTRUIS MOI UN MUR « , DOMAINE SAINTE MARIE DU ZIT ZAGHOUAN 2023

Un projet pilote de la maison MINIMA a été lancé durant l’été 2023 au Domaine Sainte Marie du Zit à Zaghouan. Le club Indigo de l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Sidi Bou Said a été invité par le Domaine pour participer à cette initiative.

Pendant une dizaine de jours, une quinzaine d’étudiants ont travaillé ensemble pour ériger la première cellule de la MINIMA 24.

Ce projet a été baptisé « Construis moi un mur ». La technique choisie pour cette première construction était le pisé.  Au cours de ces 10 jours, le groupe a développé un processus de travail collaboratif et une dynamique sociale enrichissante. Cela a permis d’enclencher le processus social de la MINIMA 24. Durant l’été 2024, la deuxième phase du workshop sera finalisée, marquant ainsi une étape supplémentaire dans le développement et l’application de ce modèle architectural innovant.

L’équipe du workshop « construis moi un mur » au Domaine Sainte Marie du Zit
Workshop « construis moi un mur » au Domaine Sainte Marie du Zit
Workshop « construis moi un mur » au Domaine Sainte Marie du Zit

 

Article paru dans Archibat n°61 – Juin 2024, vous pouvez le commander ou vous abonner en ligne : www.archibat.info/nouveau-numero-disponible/

Disponible en kiosque, librairies et en ligne

 

Tags: Amin HasniArchibat n°61architecteconstruction durableMINIMA 24
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