
Pour les visiteurs comme pour les résidents de Tunis, la disparition rapide d’édifices historiques dont est victime la ville ces dernières années est le motif d’une grande tristesse. Il va de soi qu’il ne s’agit pas d’un problème propre à la Tunisie et à sa capitale, mais c’est un phénomène de tous les centres urbains subissant une rapide transformation. Certes, il existe une liste de monuments et grands édifices religieux et historiques qui doivent être protégés, mais, en dehors de cette liste, demeurent des centaines voire des milliers de propriétés privées sans la moindre protection contre leur démolition. Dans ce sens, il y a une zone de Tunis où le rythme de maisons détruites pour construire de nouveaux édifices est, malheureusement, de plus en plus rapide, il s’agit de la zone située près de la Place Pasteur, à la fin de l’Avenue de la Liberté, entre la Place d’Afrique, l’hôtel El Mechtel et Le Passage. Si ce processus n’est pas bloqué d’une manière ou d’une autre, très prochainement peu de villas historiques subsisteront dans cette zone. La plupart de ces villas, démolies parce qu’elles étaient abandonnées ou pour des raisons de spéculation, sont remplacées par des blocs de bureaux ou d’appartements qui n’ont rien à voir, tant au niveau esthétique que des dimensions, avec les villas originelles.
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