Après les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal l’an passé, le «Nobel» de la profession distingue cette année Diébédo Francis Kéré, né au Burkina Faso et établi à Berlin…
Avec le printemps revient le temps du «Nobel» de l’architecture… En ce 15 mars 2022, la grande famille des Pritzker s’est enrichie d’un nouveau maillon en la personne de Diébédo Francis Kéré à qui la Fondation Hyatt a décerné son prix annuel. Né en 1965 à Gando (Burkina Faso) et installé à Berlin depuis 2005, le 51e lauréat du Prix Pritzker est connu pour son engagement en faveur d’une plus grande justice sociale et pour l’utilisation intelligente et raisonnée qu’il fait de matériaux locaux en réponse au climat des pays où il est appelé à construire.
Etablissements scolaires et de santé, logements, bâtiments publics, etc. «Diébédo Francis Kéré est un pionnier de l’architecture durable dans des pays où les ressources sont extrêmement rares. Architecte, au service des populations, il améliore la vie d’innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée», souligne le jury du Pritzker. Nombre des réalisations du nouveau lauréat sont ainsi situées en Afrique : République du Bénin, Burkina Faso, Mali, Togo, Kenya, Mozambique et Soudan. D’autres ont vu le jour au Danemark, en Allemagne, en Italie, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
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