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Décès de l’architecte indien Balkrishna Doshi

Équipe Éditoriale by Équipe Éditoriale
2 avril 2024
Reading Time: 3 mins read
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Balkrishna Doshi est mort à 95 ans, le 24 janvier, à Ahmedabad (Gujarat, Inde). Il est le premier architecte indien à recevoir le prix Pritzker. Habité jusqu’aux dernières années de sa longue existence par une joie de vivre, de faire et de transmettre, cet architecte indien qu’on reconnaissait à son casque de cheveux argentés et ses grosses lunettes laisse derrière lui une centaine de bâtiments, construits, pour la plupart, à Ahmedabad, où il avait ouvert son agence en 1956, et dans ses environs. Une œuvre d’une grande liberté formelle, porteuse des enseignements du mouvement moderne mais sensible au climat, à la culture millénaire et aux besoins spécifiques d’un pays qui accédait tout juste à l’indépendance. L’héritage qu’il laisse passe aussi par l’école d’architecture qu’il a créée, toujours à Ahmedabad, en 1968, où l’art de construire s’enseignait conjointement avec les sciences sociales et les arts. C’était, pensait ­il, la meilleure manière d’aider les futurs architectes à inventer les formes d’une identité nationale en construction. Orphelin de naissance, élevé par son grand ­père dans la petite boutique de meubles familiale, dans un climat très religieux, Balkrishna Doshi s’est hissé jusqu’au sommet de l’Olympe qui se confond, chez les architectes, avec le club très fermé des lauréats du prix Pritzker. Cette récompense, que l’on considère comme l’équivalent du Nobel, lui fut remise en 2018, quand il avait 90 ans. Elle joua beaucoup dans la reconnaissance de son œuvre en Europe, qui se concrétisa l’année suivante par une exposition rétrospective au Vitra Design Museum, à Weil­am­Rhein, en Allemagne. Aux Etats­Unis, où il a beaucoup enseigné (au MIT, à Cambridge ; à l’université Rice, à Houston ; à l’université de Pennsylvanie, à Philadelphie), son œuvre était déjà plus connue. Balkrishna Doshi est né le 26 août 1927, à Pune, dans l’Etat du Maharashtra. C’est là qu’il commence des études d’art et qu’il prend son envol. Direction Bombay (Maharashtra), d’abord, où il s’inscrit en architecture, puis la Grande­Bretagne, où il intègre la Polytechnic of North London, et Paris, où il décroche, en 1951, un stage dans l’agence de Le Corbusier (1887­1965). Après quelques années de formation, il devient le représentant du maître à Chandigarh, la nouvelle capitale du Pendjab et Haryana, et supervise, de 1954 à 1959, ses projets à Ahmedabad, où il décide de poser ses bagages. Après avoir ouvert son agence, il fait venir l’architecte américain Louis Kahn (1901­1974), pour réaliser avec lui (et avec Anant Raje, 1929­ 2009) l’Indian Institute of Management (1962), chef­ d’œuvre architectural aujourd’hui menacé de destruction. 

Question de l’autoconstruction

L’influence de Le Corbusier, très forte dans les premières années, dans l’Institut d’indologie que Balkrishna Doshi réalise en 1962 à Ahmedabad ou dans la maison qu’il s’est construite pour lui même en 1963, se dissout progressivement dans une approche très personnelle, empreinte de philosophie, de religion, sensible à la musique, aux traditions populaires… Si l’on voulait rapprocher la galerie souterraine Amdavad ni Gufa d’Ahmedabad, qu’il réalise en 1994, en collaboration avec l’artiste Maqbool Fida Husain (1915­ 2011), de quelque chose de connu, ce serait plutôt du côté des formes organiques d’Antoni Gaudi (1852­ 1926) qu’il faudrait chercher que de la géométrie corbuséenne. Mais c’est dans le domaine du logement, qu’il abordait comme un moteur de progrès social et d’émancipation individuelle, que ce grand admirateur du Mahatma Gandhi (1869­1948) aura laissé l’empreinte la plus marquante. Dans ce pays où proliféraient les bidonvilles, la question de l’autoconstruction était cruciale. Elle lui a inspiré de nouveaux modèles d’habitat réalisés en collaboration avec les habitants, et notamment le complexe d’habitations à loyer modéré d’Aranya (1989), à Indore (Madhya Pradesh) – cité monumentale de 6 500 logements qui renouait, autour d’un labyrinthe de cours et de circulations enchevêtrées, avec l’esprit du village indien –, qui lui vaudra de recevoir le prix Aga­Khan en 1995. Bien avant que le monde de l’architecture ne s’ouvre à la question environnementale, Balkrishna Doshi développait des systèmes de ventilation naturelle, de refroidissement naturel de l’air, s’intéressait au réemploi de matériaux de rebut, au rapport avec la végétation… C’était l’objet de la Fondation Vastu Shilpa, qu’il a créée en 1955. En 2007, il fera partie de la première promotion de lauréats du Global Award for Sustainable Architecture. 

Isabelle Regnier

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